
Ce tableau lumineux présente le cellulaire de l’artiste, lampe torche allumée, posé sur un socle et présenté par deux géantes mains lumineuses. D’un ton humoristique, l’artiste explore la thématique du fétichisme de l’objet technologique en élevant son téléphone dans une scène qui ne va sans rappeler les codes du spirituel ou encore de la publicité.

Mise en spectacle de l’artiste dans des danses bien apprises qui se répètent, pour le meilleur et pour le pire. Du mécanisme psychologique qui l’amène à se surcharger croyant ainsi avancer plus vite à une chorégraphie sociale de séduction en passant par les torsions pour fermer son lave-vaiselle qu’iel ne prend pas le temps de réparer, cette danseureuse nous fait voyager avec humour dans son intimité et son rapport aux autres. Entre vulnérabilité et auto-dérision, ces autoportraits présentent une danseureuse pas toujours agile, en adaptation et ne choisissant pas toujours des danses appropriées. De quoi s’exclamer, le sourire en coin et avec résilience, je connais la danse, Let’s do the dance !
L'artiste y utilise des codes de la publicité, de la vitrine, du carré instagrammable pour mettre de l'avant des difficultés et des imperfections. Dans une société où nous sommes entourés d'images présentant le meilleur de chacun-e-s et des images de moments parfaits, mettre en lumière ses inadaptations, ses mauvais réflexes, ses difficultés à se sortir de schéma mentaux se veut une main tendue vers l'autre dans une tentative de relation authentique.
Série en cours
J'en ai pris beaucoup d'un coup pour faire plus vite
